La Cour de cassation se prononce pour la première fois sur l’autorité compétente pour saisir le Conseil de l’ordre afin de demander le renouvellement d’une mesure de suspension provisoire d’exercice d’un avocat mis sous contrôle judiciaire ; elle tranche en faveur du seul juge d’instruction ou du juge des libertés et de la détention à l’exclusion du procureur général ou du bâtonnier.